L'aubergine qui ne baignait pas dans l'huile
Certains ou certaines d'entre vous vont me dire que le jeu de mots est facile... Pour des beignets d'aubergines... L'inconvénient avec cette solanacée violacée (merci à Wikipédia), c'est sa capacité phénoménale à absorber l'huile (d'olive) à la cuisson, sauf si vous optez pour la pré-cuisson au four ou au grill. Et il ne faut pas croire que le beignet est si gras que cela. En l'égouttant bien sur de l'essuie-tout, ce n'est ni gênant, ni écœurant. C'est la façon de manger les aubergines que je préfère, et c'est une recette de ma Maman à moi... Et j'en rafole !!! Froids, avec beaucoup de sel, mais ils peuvent très bien aussi se manger chauds, en accompagnement d'une viande blanche, en pique-nique ou même en apéritif coupés en dés sur des bâtonnets.
Pour une vingtaine de beignets, je prends :
2 aubergines (ou 1 grosse)
2 oeufs
4 cuillères à soupe bombées de farine
un demi sachet de levure chimique
une pincée de sel
du lait
Commencer par peler et couper les aubergines en tranches de 0,5 à 1 cm d'épaisseur. Dans un saladier, mélanger les différents ingrédients (farine, oeufs, levure, sel, lait) jusqu'à obtention d'une pâte lisse. Il faut que la pâte soit épaisse, mais pas trop. A vous de juger la consistance, j'ai toujours fait à l'oeil. Mettez un peu d'huile dans une poêle et trempez vos tranches d'aubergines dans la pâte. Faites-les frire à feu moyen. L'aubergine doit cuire à l'intérieur, un feu trop vif brûlerait simplement la pâte. La couleur du beignet doit être d'un joli brun. Essuyez sur du papier absorbant et salez. Bon appétit ! xxx